L’Office de la sécurité routière a intensifié samedi 08 avril 2023 la campagne de sensibilisation auprès des transporteurs et usagers d’Abengourou pour une fête de Pâques « sans deuil » sur les routes.

Les équipes de l’OSER composées des éléments de la police, de la gendarmerie, des membres du Réseau ivoirien de sécurité et d’éducation routière (RISER) et conduite par le directeur régional des Transports, Touré Mariam Essey, ont pris d’assaut la veille de la fête de Pâques la gare routière et celles des compagnies de transport reliant Abengourou aux villes et villages.

Elles ont inondé l’intérieur des gares routières et des cars de transport d’affiches et de prospectus qui sensibilisent contre le danger lié à la vitesse excessive, à la consommation d’alcool et à l’utilisation du téléphone au portable.

Le message de la campagne de l’OSER couplée de la troisième semaine de la sécurité routière à Abengourou a porté essentiellement sur le respect du code de la route, le bon état des véhicules et surtout sur la responsabilité des chauffeurs.

L’OSER sensibilise à Abengourou à la veille de la Pâques 2023

« Nous comptons sur vous, vous devrez être prudents pour qu’il ait une belle fête », a fait savoir Mme Essey. Elle a demandé aux conducteurs des cars de ne pas se laisser influencer par le grand nombre de voyageurs et vouloir faire de la vitesse parce que d’autres passagers attendent.

« Tuez la vitesse en cette période de Pâques. Allez-y doucement parce que la vitesse tue », a rappelé le directeur régional des Transports. Elle a demandé aux passagers « trop pressés » de ne pas inciter le chauffeur à la vitesse pour que l’objectif zéro accident soit atteint cette période de Pâques.

La période de la célébration de la fête de Pâques chrétienne en Côte d’Ivoire est un moment de vastes mouvements des populations et de circulations des véhicules. Elle enregistre de nombreux accidents dont les principales causes sont, l’excès de vitesse, l’imprudence des automobilistes, les stationnements dangereux, la défaillance mécanique, la fatigue et la consommation d’excitant des chauffeurs. Cette période, selon l’OSER enregistre 2 % des accidents de circulation au cours de l’année.

Source: Agence Ivoirienne de Presse